Le blog de Jean Paul Alain Louis Ndoffène Ndour
Notre crédo:répondre à vos attentes en toute humilité.
lundi 2 octobre 2017
Pencum Xaléyi: L'émission des enfants sur la 95.2: VIDEO ET AUDIO
La joie de vivre à l'état pur |
L’émission a pour cible les enfants parce qu’on ne leur donne pas souvent l’occasion de s’exprimer ; les jeunes qui doivent servir d’exemple aux enfants ; les parents qui ont tendance à démissionner de l’éducation de leurs rejetons et les décideurs qui doivent prioriser dans leur politique l’éducation des enfants et les Organisations Non Gouvernementales (ONG) qui œuvrent activement pour l’enfance.
Pencum Xaléyi est le territoire d’expression des enfants par excellence et tout le monde sait que l’avenir c’est les enfants. L’émission traite de toutes les activités déroulées pour les enfants, avec les enfants et par les enfants telles que les collectivités éducatives ; les patronages, les colonies de vacances ; les camps ; les maternelles ; les primaires ; les clubs de danse ; les écoles de football ; les Cœurs Vaillants Ames Vaillantes (CVAV) ; les louveteaux ; les Scouts et Guides ; j’en passe et des meilleurs.
Pencum Xaléyi entend nouer de partenariats avec l’UNICEF ; le ministère de la petite enfance ainsi que l’ensemble des entités sus citées à travers des publicités, des publi-reportages voire des délocalisations de l’émission dans un endroit de leur choix selon la formule convenue.
Vous voulez que vos actions envers les enfants soient vulgarisées et reconnues, n’attendez plus, Pencum Xaléyi est la tribune idéale qu’il vous faut.
vendredi 7 octobre 2016
Un différend. Et il jette le froc aux orties.
François Ngor Ndiaye invité de Tounkara |
François Ngor Ndiaye est un abbé raté. Son très fort caractère en sa
qualité de porte-parole des séminaristes de Sébikotane d’alors (1974 à 1979)
lui a fait ôter la soutane pour revêtir les habits de civil. Il est musicien
amateur dans l’âme, joueur de Kora et auteur d’une collection de trois cahiers
de trois cent pages de contes et de proverbes en Wolof et sérère en instance
d’édition.
En cette fin de matinée balayée par un vent frisquet, Mr Ndiaye trouvé
dans son agence de voyage sise sur l'avenue Bourguiba est en costume gris, pull marron
et chemise bleue, le tout accompagné de sandales bleues. Il explique cet
habillement particulier en ces termes : « Je me vêts de la sorte parce que je me sens plus fragile que les autres
et une fois dans mon lieu de travail, je mets des sandales pour ne pas avoir
les pieds coincés toute la journée».
L’homme, en association avec Marie
Madeleine Diatta Faye a mis sur pied depuis deux ans l’agence de voyage
Maloufar-Travel-Services. Ce, grâce à sa formation en administration de projets
dans les Organisations Non Gouvernementales. Démarche vieillissante, les traits
tirés, la lèvre inférieure pendante, le
natif de Soukhème dans le département de Mbour en 1954 n’en n’est pas pour
autant sédentaire. De teint noir, un mètre soixante et un pour soixante-deux
kilos, il dispense parallèlement des cours de développement personnel à
l’Université Catholique de l’Afrique de l’ouest (Ucao) et dans d’autres
universités privées de la place.
Légèrement fier sa trouvaille, il ajoute « Ma technologie a évolué parce qu’elle était
mécanique avant mais je travaille avec le feu maintenant. Ce filtre est
tellement demandé que je suis très dérangé quand il y a rupture de stock. Je
suis obligé de prendre une liste de commandes en attente alors que c’est
mauvais pour le commerce. Avec des bougies incorporées, j’élimine les matières
en suspension c’est-à-dire tout ce qui est calcaire, pierre, sable ainsi que 97%
des bactéries dans l’eau avec attestation du ministère de la santé où je suis nommément
cité ». D’ailleurs, le Centre d’études des Sciences et Techniques de l’information (Cesti) lui a envoyé il y a deux ans quelques étudiants pour un
reportage sur ses filtres. Il fut de 1992 à 1993 animateur-pédagogique au cours
Sainte Marie de Hann. En 1980, il a combiné ses études de lettres modernes à
l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) au poste d’adjoint au préfet des
cours sacré cœur de Dakar pour les quatrième-troisième et professeur de morale
pour le même niveau.
Immigration
« Les sciences de
l’éducation, c’est toute une vision du monde et celui qui l’a bien assimilé a
tout le temps le souci d’aider les gens à dépasser leur condition, à partager
une expérience, à contribuer à relever la qualité des ressources humaines dans
une nation ». C’est l’argument qu’avait farouchement défendu le jeune étudiant de
trente ans qu’il était à son retour de France partout où il est passé pour
chercher du travail en début janvier 1986. Il s’est retrouvé à Lyon en octobre
1981 pour étudier les sciences sociales appliquées (comptabilité,
mathématiques, sciences politiques et sciences économiques) aux facultés
catholiques. Il obtient via une formation parallèle le diplôme d’État de
moniteur de colonies de vacances.
Deux ans après, il fait les beaux jours de la
faculté d’État à Lyon 2 aujourd’hui appelé l’Université lumière pour décrocher
une maîtrise couronné de la mention très bien en sciences de l’éducation sur la
réconciliation entre l’école élémentaire et le monde rural au Sénégal. Une
calculatrice entre les mains, le phrasé harmonieux, il raconte avoir travaillé
avec le corps de la paix américain pendant neuf ans et formé au passage des
volontaires américains à la culture sénégalaise avec le statut de Directeur
adjoint chargé de l’administration du centre de Thiès. « Nous formions des classes par langue en
fonction de la future destination des bénévoles : le milieu sérère, wolof,
diola,puular » ajoute-t-il. Fort de cette expérience, il avait
suggéré à l’époque que l’Église catholique à commencer par l’Église de Dakar
crée un centre de formation en langues pour ses pasteurs. « Certains pensaient que ce n’était pas nécessaire
mais l’expérience a prouvé que si,car une bonne frange de la population ne
comprenait pas français en plus de la problématique des prêtres au wolof
minable ».
Son image
Marié le deux mai 1987 et père de trois enfants, ce monogame, enfant de Mbékhor (communauté rurale de Fissel) où il a
grandi, est diversement apprécié par ses
enfants. Son fils aîné Jean-Baptiste Demba Ndiaye, 27 ans, teint noir, petit de taille, voix de stentor, maitrise de sociologie et de gestion des
ressources humaines en poche trouve son papa très perfectionniste dans le
travail, ce qui occasionne parfois des conflits.Il est aussi très drôle avec
ses histoires et très attaché à la prière familiale après le dîner. Sa petite
sœur Marie-Hélène Ndiaye parle de son
papa comme quelqu’un qui tient énormément à son image de marque, qui parle tout
le temps de morale et d’éthique au point de sombrer dans l’égoïsme. A part sa trop
grande rigueur, le technicien en automobile ne voit pas de défaut en lui. Peut-
être pour ne pas le discréditer.
vendredi 20 mai 2016
Commentaire sur l'hippopotame qui fait des ravages à Tambacounda
24 morts et un blessé
grave depuis 2007. C’est le bilan lugubre des attaques d’un hippopotame vivant
dans le fleuve Gambie sur de paisibles citoyens dont le seul péché est d’être
allé pêché dans ledit cours d’eau.
Les populations des
villages de Gouloumbou, Guénéto, Nguén et Sankagne ne dorment plus du sommeil
du juste. Les habitants des communautés rurales de Missirah et de Néttéboulou
sont en effet terrorisés par un hippopotame qui blesse et tue sauvagement.
Avec la pêche comme
activité phare, les autochtones ne peuvent s’empêcher de travailler pour gagner
leur vie. Or, la bête féroce dicte sa loi dans les eaux du fleuve et ses
environs. Même les bœufs ne sont pas épargnés. Selon le récit des témoins, le 04
Août 2015, vers quinze heures à Sankagne, Mamadou Camara pêcheur de 38 ans et
Siradio Fall, élève en classe de 3e ont fait les frais de la furie
du tueur en série alors qu’ils pêchaient tranquillement.
Ils ont à trois reprises
été chargés par le mammifère qui a renversé leur embarcation et emporté avec
lui Mamadou Camara vers une destination inconnue. L’élève Siradio Fall a pu
s’enfuir à la nage laissant son compagnon avec le monstre dans l’eau. Le corps
du pêcheur n’a pu être repêché dans un piteux état que tard dans la nuit du
cinq août 2015 à 500 mètres des lieux de l’attaque.
C’est la question qui
taraude les tambacoundois depuis 2007 Frédéric. Selon un agent des eaux et
forêts de la zone sous le couvert de l’anonymat, son chef attend de recevoir
l’aval des autorités compétentes pour envisager des mesures appropriées visant
à mettre un terme aux dérives de l’animal assassin. Pour l’agent, il n’y a que
deux options : chasser l’hippopotame ou l’abattre tout bonnement.
C’est quand même saugrenu
que les autorités depuis neuf ans ne fassent rien pour venir à bout d’un
hippopotame qui déchiquette des cuisses d’humains par-ci et abrège la vie de
personnes innocentes par-là si tant est qu’il n’y ait qu’un seul hippopotame
dans le fleuve. Les habitants du village de Gouloumbou ont une fois abattu un
hippopotame aux abords du fleuve. Après l’avoir dépecé, ils ont trouvé dans son
ventre un pantalon et une chemise.
Si aucune action n’est
menée, beaucoup d’individus dont la pêche est la principale source de revenus
dans cette partie du Sénégal oriental vont anticiper leur retraite à moins de
changer de métier. Ce qui n’est pas sans conséquence étant entendu que certains
seront portés vers des activités peu recommandables comme le banditisme de
grand chemin.
Analyse sur la suspension du mot d'ordre de grève du Saes
Le
Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) a décidé il y a près
d’une semaine de suspendre pour quinze jours son mot d’ordre de grève. Cela,
parce que le Président de la République a entamé des négociations avec le Saes
qui ne sont pas arrivés à terme. Jean-Paul Ndour, quels sont les contours de
ces négociations ?
De
prime abord, il faut comprendre que le Saes a décidé d’observer deux semaines
de répit parce que d’après le coordonnateur de la section Dakar Yankhoba Seydi,
le gouvernement a accepté d’abroger la loi sur la prime d’écrêtement. Ce
système consistait à prélever une partie de la solde des hauts fonctionnaires
tels que les Magistrats, les Médecins, les Généraux de l’armée et cetera et de
la verser dans les comptes des agents moins lotis. Du coup, même les retraités
du syndicat seront soulagés.
Il
faut aussi noter que les discussions autour de la prise en charge médicale sont
très avancées. Jusqu’à un passé récent, les enseignants et leurs familles
étaient rejetés des structures hospitalières.
Toutefois,
des points d’achoppement demeurent. Le Saes constate pour le déplorer que ses
indemnités de logement sont largement inférieures à ceux des autres hauts
fonctionnaires pourtant moins gradés qu’eux dans la hiérarchie et la réforme des
titres académiques n’est toujours pas effective.
Autre
blocage, le Saes veut que l’enseignant du supérieur retraité garde 80% de son
dernier salaire net.
Le
rôle du syndicat est de défendre les intérêts matériels et moraux de ses
membres. Et à étudier minutieusement la plateforme revendicative du Saes, il
ressort clairement que leur lutte est légale et légitime. Mais de là à
sacrifier toute une génération !! Ça pose problème.
En
face, l’Etat n’est pas exempt de tout reproche car dans la majorité des cas, il
prend des engagements qu’il respecte à moitié ou qu’il ne respecte pas du tout.
Il faut donc que l’Etat redéfinisse ses priorités et sois franc avec le Saes.
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