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jeudi 24 avril 2014

SENEGAL-UCAD-CESTI: Les étudiants suspendent leur mot d’ordre de grève


Les étudiants du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l’Information(CESTI) ont suspendus leur mot d’ordre de grève de 48h renouvelables ce matin à 10h à la case foyer lors d’une Assemblée générale à laquelle la presse était conviée.

A la suite d’une rencontre avec le Directeur du Cesti Monsieur Ibrahima Sarr, l’adjoint de la Directrice des études, Monsieur Mamadou Ndiaye et de Monsieur Thierno Diop, professeur de Sociologie politique au Cesti, les journalistes en herbe ont sursis à leur grève.

En effet, les Cestiens par la voix de leur délégué, Waly Gueye, étudiant en 3e année option télévision ont accepté, avec le concours de la direction du Cesti  la main-tendue des autorités compétentes qui veulent les rencontrer pour écouter leur plateforme revendicative.
Conséquemment, les étudiants en journalisme ont interrompus leur mouvement d’humeur jusqu’à nouvel ordre en attendant de voir ce que les différentes négociations vont donner. Un mot d’ordre de 24h non renouvelable a été décrété. Les cours reprennent donc au Cesti Vendredi 25 Avril à 8h.
Les Cestiens luttent pour que la bourse d’étude soit accordée à tout étudiant Cestien, y compris ceux qui ont plus de 30 ans, ceux qui ont repris deux classes dans leur cycle universitaire et les salariés. Seulement, y a des points d’achoppement avec les autorités pour les deux derniers cas. Cependant, vu que ces deux points de discorde ont été accordés aux étudiants de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Education et de la Formation(FASTEF) et aux étudiants de L’institut National Supérieur de l’Education Populaire et du Sport, les Cestiens se sentent victimes de discrimination.
Pour avoir gain de cause, les Cestiens comptent user de tous les moyens de pression à leur disposition. Une grève de la faim n’est pas exclue.

Les plénipotentiaires étatiques apprécieront.

  

lundi 14 avril 2014

EDUCATION: LES ETUDIANTS DE LA 1ère ANNEE DU CESTI EN VISITE AU QUOTIDIEN LE SOLEIL


Le jeudi 10 avril 2014, à 16h, les étudiants de la première année du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) sont partis au siège du journal le « Soleil » situé à Hann Bel Air pour une visite pédagogique.
Pour les accueillir, il y avait Monsieur Daouda Mané, rédacteur en chef central du «  Soleil ». Sur un air très courtois, il a présenté aux jeunes étudiants en journalisme le Directeur Général  Monsieur Cheikh Thiam qui traversait le couloir.



Aussitôt après, Mr  Mané a dressé l’historique du journal en ces termes : « Le soleil est l’héritier de Dakar-matin (1961-1970) et de Paris-Dakar (1933-1961). Le soleil doit son appellation à Léopold Sédar Senghor, alors Président de la République du Sénégal. Le premier Directeur  de Publication du Soleil a été Aly Dioum ».
Ensuite, les salles de rédaction,  la chambre des archives, la salle de montage  et la nouvelle imprimerie  d’une centaine de millions ont tour à tour été visités. A chaque fois, les journalistes trouvés sur place, prompts à expliquer en quoi consiste leur travail  étaient présentés aux futurs journalistes tout sourire.
En cours de visite Mr Mané a fait plusieurs autres précisions : « Le soleil est un organe de presse para-public avec autonomie de gestion qui compte à peu près 165 travailleurs dont les 78 sont dans les rédactions et le reste dans l’administration. L’Etat y est  actionnaire à 51% et les sociétés telles que la Sénelec et la Sones se partagent le reste, l’administration ayant à peine 1%. C’est  pourquoi, nous subissons une pression politique et sociale que nous arrivons toutefois à gérer à cause de notre indépendance financière. Depuis l’avènement d’Abdoulaye Diop au ministère de l’économie et des finances, l’Etat nous rembourse chaque année un manque à gagner de 850 millions causé par l’importance que la ligne éditoriale du quotidien accorde à l’action de l’Etat. La force du soleil réside dans le professionnalisme de ses journalistes majoritairement diplômés du Cesti qui livrent des informations justes, vrais, vérifiés, vérifiables et diversifiés. C’est la raison pour laquelle aucun journaliste du soleil n’a jamais été attrait devant les cours et tribunaux. Nous ne couvrons pas tout le territoire par manque de moyens ».
Comme conseil, il a demandé  aux étudiants de ne pas céder à la corruption pour gagner dignement leurs vies. Il a aussi précisé  que le métier n’est pas bourré de fric et qu’on le choisit par passion. Les étudiants, ravis de ce qu’ils ont vus et entendus ont promis de venir en stage au Soleil très bientôt.