Le jeudi 10 avril 2014, à 16h, les étudiants de la première année du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti)
sont partis au siège du journal le « Soleil » situé à Hann Bel Air
pour une visite pédagogique.
Pour les accueillir,
il y avait Monsieur Daouda Mané, rédacteur en chef central du «
Soleil ». Sur un air très courtois, il a présenté aux jeunes étudiants en
journalisme le Directeur Général Monsieur
Cheikh Thiam qui traversait le couloir.
Aussitôt après, Mr Mané a dressé l’historique du journal en ces termes : « Le soleil est l’héritier de Dakar-matin (1961-1970) et de Paris-Dakar (1933-1961). Le soleil doit son appellation à Léopold Sédar Senghor, alors Président de la République du Sénégal. Le premier Directeur de Publication du Soleil a été Aly Dioum ».
Aussitôt après, Mr Mané a dressé l’historique du journal en ces termes : « Le soleil est l’héritier de Dakar-matin (1961-1970) et de Paris-Dakar (1933-1961). Le soleil doit son appellation à Léopold Sédar Senghor, alors Président de la République du Sénégal. Le premier Directeur de Publication du Soleil a été Aly Dioum ».
Ensuite, les salles de
rédaction, la chambre des archives, la
salle de montage et la nouvelle
imprimerie d’une centaine de millions ont
tour à tour été visités. A chaque fois, les journalistes trouvés sur place,
prompts à expliquer en quoi consiste leur travail étaient présentés aux futurs journalistes
tout sourire.
En cours de visite Mr
Mané a fait plusieurs autres précisions : « Le soleil est un
organe de presse para-public avec autonomie de gestion qui compte à peu près
165 travailleurs dont les 78 sont dans les rédactions et le reste dans
l’administration. L’Etat y est
actionnaire à 51% et les sociétés telles que la Sénelec et la Sones se
partagent le reste, l’administration ayant à peine 1%. C’est pourquoi, nous subissons une pression
politique et sociale que nous arrivons toutefois à gérer à cause de notre
indépendance financière. Depuis l’avènement d’Abdoulaye Diop au ministère de
l’économie et des finances, l’Etat nous rembourse chaque année un manque à
gagner de 850 millions causé par l’importance que la ligne éditoriale du
quotidien accorde à l’action de l’Etat. La force du soleil réside dans le
professionnalisme de ses journalistes majoritairement diplômés du Cesti qui
livrent des informations justes, vrais, vérifiés, vérifiables et diversifiés.
C’est la raison pour laquelle aucun journaliste du soleil n’a jamais été
attrait devant les cours et tribunaux. Nous ne couvrons pas tout le territoire
par manque de moyens ».
Comme conseil, il a
demandé aux étudiants de ne pas céder à
la corruption pour gagner dignement leurs vies. Il a aussi précisé que le métier n’est pas bourré de fric et
qu’on le choisit par passion. Les étudiants, ravis de ce qu’ils ont vus et
entendus ont promis de venir en stage au Soleil très bientôt.
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