Notre crédo:répondre à vos attentes en toute humilité.
mardi 22 décembre 2015
AUDIO: Pape Diouf se prononce sur l'affaire Lamine Diack
Cet extrait audio vous permettra de connaitre l'avis de l'ex président de Marseille sur l'affaire Lamine Diack. Il était hier l'invité du Cesti ,Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information.
jeudi 10 décembre 2015
Etapes d'élaboration et d'exécution du budget de l'Etat du Sénégal
Nous avons accueilli au
Cesti (Centre D’études des Sciences et Techniques de l’Information) hier mercredi
09 Décembre 2015 Mr Elimane Kane, responsable du projet bonne gouvernance à
Oxfam Sénégal, Mr Birame Faye de l’ITIE ( Initiative pour la Transparence dans
les Industries Extractives) et Mr Abdou Diaw, journaliste au Soleil spécialisé
en Economie.
Ce dernier nous a expliqué les étapes d’élaboration et d’exécution du Budget de l’Etat du Sénégal dont voici le résumé.
Ce dernier nous a expliqué les étapes d’élaboration et d’exécution du Budget de l’Etat du Sénégal dont voici le résumé.
D’abord, nous avons trois
principes budgétaires : la loi de finance annuelle votée au début de
l’année, la loi de finance rectificative qui intervient au courant de l’année
et la loi de règlement qui valide en aval le budget. Les principes budgétaires
doivent obéir à l'annualité, à l’universalité, à l’équilibre et à l’unité.
Concernant les phases de préparation du budget de l’Etat, il y a l’esquisse
budgétaire, la circulation du ministère des finances, les circulaires
ministérielles et la proposition des ministres.
Les ressources de l’Etat
sont regroupées en sept catégories : les impôts, taxes et amendes ;
les revenus du patrimoine et des participations financières ; les
rémunérations des services rendus ; les remboursements des prêts ;
les produits des emprunts à long et moyen terme ; les recettes provenant
de la cession des actifs de l’Etat et les produits divers.
Les charges de l’Etat
sont les dépenses ordinaires (fonctionnement) ; les dépenses au capital
(investissement) ; les prêts et avances.
Pour la première fois, le
budget initial de l’Etat dépasse le cap des (3000) trois mille milliards pour
atteindre 3022 milliards contre 2869 en 2015. En 1960, il était de 19 milliards
et en 2012, il était de 2344 milliards.
vendredi 27 novembre 2015
AUDIO: Docteur Samba Ndogo Sylla face aux étudiants du Cesti
Le Cesti a accueilli le Docteur Samba Sylla le mercredi 26 novembre dans le cadre de ses carrefours d'actualité. Il a expliqué l'origine du concept d'émergence et les évolutions qu'a subi le mot.
jeudi 19 novembre 2015
VIDEO: Anas Aremeyaw Anas, journaliste ou superman?
Hier, nous avons, dans le cadre de nos traditionnels carrefours d'actualité, suivi au Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) un film documentaire intitulé "Chameleon" sur les méthodes utilisés par Anas Anas pour mettre à nu des scandales de corruption et d'usurpation d'identité et de crimes organisés. Il est Ghanaén, dit être journaliste d'infiltration et en 15 ans d'exercice, il apparait toujours en public la face cachée pour se protéger. Cliquez sur cette video pour en savoir davantage sur lui.
lundi 16 novembre 2015
mercredi 27 mai 2015
Effectifs pléthoriques au campus social: Une situation voulue
La scène de l’entassement
de certains étudiants, à la résidence universitaire de l’Université Cheikh Anta
Diop (Ucad) de Dakar est pitoyable. Etudier sereinement devient
quasi-impossible. Au même moment,
d’autres dorment à leur aise dans leur gîte. Toutefois, un rai lumineux
rayonne, pour améliorer sensiblement leurs conditions. Si tant est que, les
concernés le souhaite.
La journée est ensoleillée.
Un vent frais et poussiéreux balaie Fann-Hock. 12h44. La circulation est
fluide. D’un côté du trottoir, un cordonnier attend patiemment des clients. Un
peu plus loin, quelques étudiantes marchandent des chaussures et des écharpes.
A quelque cent mètres de là, la cité Aliine Sitoe Jatta, ex Claudel. Sa porte
grise à l’entrée, voit défiler des étudiants et étudiantes sous la surveillance
des vigiles.
Le restaurant étant ouvert, les entrées ne sont pas filtrées. En
face, un rond-point est décoré de fleurs, accompagné d’un poteau noir avec
quatre lampes et du fer, servant à hisser le drapeau national. A gauche, se
dresse le Pavillon I peint en jaune et blanc. Sa toiture rouge-ocre, est faite
de pierres savamment taillées. Premier compartiment après les toilettes. Quatre
escaliers permettent d’accéder à la chambre 1 à droite.
Originaire de Mbour,
Marie Gomis, 22ans et en 1ère année d’Anglais, est hébergée par sa
grande sœur dans une chambre individuelle. « La cohabitation se passe très bien parce que nous avons toujours vécu
ensemble » dit-elle, tout sourire. Un petit lit, une armoire et un
placard en bois au-dessus duquel cahiers, bibles, dicos, verres et miroirs,
négligemment posés, constituent le gros du décor. Comme difficultés, elle
évoque la peine qu’elle a pour dormir ou réviser. Le vacarme des filles dans le
couloir est en cause. Qui par la musique ; qui par de bruyantes
discussions. Sara Niang, bien perché vers le réchaud, munie d’une petite
casserole, s’apprête à préparer des beignets à base de coco.
L’alimentation du
campus ne l’emballe pas. « J’accommode
de temps en temps des mets simples pour varier la nourriture ». Les
risques d’accidents sont réels, mais, elle prétend ne pas trop avoir le choix.
Collant gris, haut noir, cheveux naturels blond et marron, bien tenus par une
barrette noire, 1.70 pour 67 kg, teint clair, lèvres bien lippées de rose à
lèvre, minuscules boucles d’oreilles, l’étudiante de 22 ans précise toutefois
ne pas passer son temps à se ravaler la façade. A la cité Aliine Sitoe, se
laver ou se soulager relève d’un parcours du combattant. Les files d’attente
sont longues devant les toilettes. L’eau aussi, fait souvent défaut. Pour laver
le linge, Marie Ange Diatta nous fait comprendre que chacune achète sa ligne et
la détache après. « Le Coud n’a pas
mis à notre disposition des séchoirs. Certaines préfèrent aller dans les
toilettes, d’autres, préfèrent sortir. Chacune s’organise comme elle
peut ».
A un jet de pierre du
couloir de la mort, le pavillon J. Il est 15h. Des vendeurs de clé USB, de
carte mémoire, de seddo et de Yakalma se tiennent debout devant le couloir.
Ici, certains étudiants accrochent leurs habits à leurs fenêtres pour les
sécher. A la chambre 15, Bamba Diop, 25 ans, haut comme trois pommes, est
occupé à satisfaire la clientèle. Cet
étudiant de 25 ans, en Master 1 au département d’Anglais, est à la tête d’un
business florissant. Il travaille jour et nuit avec un ordinateur portable, un
écran plat, une imprimante, une photocopieuse et des cartouches. « C’est
une entreprise collective. Nous venons tous de Tivaoune et avons cotisé pour
acquérir le matériel. Nous parvenons à joindre les deux bouts avec ce travail »
explique-t-il. Une télévision éteinte, un ventilateur qui tourne à fond, un
carton contenant seringues, éponges et encres, constituent le reste du
cadre. Un autre ordinateur portable,
connecté à un baffle émet le clip de
Rick Ross« Thug-Cry », pour égayer la chambre. « Ses lyrics nous inspirent beaucoup, dans la
vie de tous les jours » confie l’étudiant. Le célibataire fait savoir
qu’ils sont six, dans une pièce à deux lits. Ce qui est très difficile à vivre,
mais, il s’est résolu à faire avec, en attendant de trouver mieux.
Une question
s’impose. Qui a droit aux codifications ? Harona Faye, chef de service
adjoint de l’hébergement du campus, précise que, dans les textes, seuls les
étudiants entre la licence 1 et la licence 3, doivent en bénéficier. Mais, les
étudiants passent outre, toutes leurs mises en garde, en logeant provisoirement
leurs parents et amis, à tort et à travers. « S’ils vivent dans la promiscuité, ils ne doivent s’en prendre qu’à
eux-mêmes » poursuit-il. Néanmoins, trois nouveaux pavillons d’une
capacité de 1044 lits sont en cours de construction, au niveau du stade.
« Ces édifices vont combler le gap
laissé par les bâtiments préfabriqués démolis en 2013. Ils seront fonctionnels
avant janvier 2016 » Il informe aussi, qu’ils effectuent des visites
inopinées dans les chambres, pour confisquer le matériel des étudiants qui
bravent l’interdit, pour s’adonner discrètement à ces pratiques commerciales.
« Leur sécurité est menacée, et ils
consomment énormément d’électricité » poursuit-il, amer et visiblement
impuissant. Au 17J, malgré toutes les contraintes liées à l’hébergement, ça
bavarde chaleureusement autour du thé, comme pour noyer leur ennui mélancolique
de chaque jour.
lundi 18 mai 2015
Voix de stentor
A
l’entendre s’exprimer, on sent de la virilité.
Dans
sa voix, est enfouie une masculinité.
Radiophonique,
elle fera vibrer les ondes.
Au
Cesti, à Thiaroye, au Sénégal et à la ronde.
Même
si il semble parfois parler dans sa barbe,
Ecouter
Essamaye n’est jamais ennuyeux.
Il
a sourire facile. Essamaye prend les choses en riant parce que,
Sensible
à donner une appréciation comique au réel. S’il rigole de
Mort
avec vous, ne soyez pas stupéfaits. Excepté BMG.
Avec
son style Thiaya, il encaisse les remontrances de Mme Sall.
Et
si sa maman s’y mêle, Monsieur le dépité met des lunettes.
Là,
il apparait automatiquement comme un intellectuel bon teint.
C’est
un colis piégé, se plaît à répéter Modeste. Rien n’est moins sûr.
Outillé
qu’il est pour déstabiliser n’importe quelle femme.
L’art
de flatter Eve n’a point de secret pour lui.
Y
a de quoi prendre des cours de drague non!!!!
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