Pages

lundi 19 mai 2014

SENEGAL-CHAMPIONNAT DE FOOTBALL

Aujourd’hui, au stade Demba Diop se sont rencontrés en 8e de finale de la coupe du Sénégal Ngor VS Ouakam et le Jaraaf vs le Casa Sports.
Dans le premier duel lébou, les Ngorois en Jaune-bleu ont disposés de l’Us Ouakam en Rouge-blanc au terme de la séance des tirs aux buts. 
Au terme du temps réglementaire, le score était de un but partout.
Arthur Yannick Gomis, souvent sélectionné en équipe locale a particulièrement brillé avec son équipe.

Le coup d’envoi du second match est donné à 19h12mn sous les vivats des supporteurs du Jaraaf et du Casa.
Les joueurs du Jaraaf sont habillés en blanc et ceux du Casa  en Orange-vert. Peu d’occasions ont été constatées durant les 120mn qu’ont durés le match.
Mais c’est le Casa qui se qualifie finalement à l’issue de la séance des tirs aux buts aux dépens du club de la Médina.

Pour ce qui est du combat à distance des coachs, c’est Demba Ramata Ndiaye qui prend le dessus sur Abdoulaye Sarr.

mardi 13 mai 2014

EDUCATION: LES ETUDIANTS DE LA 1ère ANNEE DU CESTI EN VISITE A LA RTS

Ce mardi 29 avril 2014, les étudiants de la Ce mardi 29 avril 2014, les étudiants de la première année du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) se sont rendus à 10h à la Radiodiffusion Télévision Nationale (RTS) pour une visite pédagogique en compagnie de Monsieur Mamadou Ndiaye, chercheur et formateur au Cesti. A 10h34, les journalistes en herbe sont installés au salon d’honneur  de la RTS par Madame Elisabeth Tine, chef d’unité des relations publiques et chargé du service protocole dans ladite boite.

A 10h39, les étudiants sont rejoints au salon d’honneur par Monsieur Pape Atoumane Diaw, journaliste cadre à la RTS et professeur de pratique de Télévision au Cesti. Ce dernier a rappelé que la RTS est une société nationale inauguré en 1992.
A la sortie du salon d’honneur, des casquettes et des stylos floqués RTS 4 Casamance ont été offerts aux étudiants. La visite guidée  peut maintenant commencer.
Elle est assurée par Madame Anna Diouf, Technicienne d’exploitation à la régie T2 de la RTS qui a sommairement présenté les objets apparents dans le studio de Télévision notamment les armoires D.V, les I Mix, les caméras, les machines écritel, la mi- période et le mélangeur audio.
Très à l’aise dans ses explications, elle ajoute que le journal télévisé est mis sur pied grâce au présentateur, au  technicien son, au technicien vidéo, au chef d’édition, au secrétaire d’édition, au réalisateur, au preneur de son et au caméraman.
Après, elle a montré aux étudiants les différents plateaux des journaux en Wolof et français en plus des caméras intégrés du décor et des projecteurs pour l’éclairage de la salle.
Ensuite, elle a conduit les étudiants au studio Mamadou Diop inauguré le jeudi 22 mars 2012 par Monsieur Babacar Diagne, alors Directeur Général de la RTS. C’est là où se trouve le plateau du sport et tous les décors se font là-bas également.
La dame leur a aussi signalé que c’est une régie mobile qui est déployée quand une émission doit être réalisée à l’extérieur.
Le poste de synchronisation a été visité. Ce qui a permis aux étudiants de comprendre la façon dont les journalistes posent la voix off en retour de reportage.
A la RTS, le centre nodal est le noyau de la télévision. C’est là-bas où tous les signaux sont réceptionnés à l’aide de faisceaux satellitaires. Pour les régions, l’on sollicite le car émetteur. S’il n’y a pas de direct, les agents émettent à partir du serveur.
La fréquence  de la chaîne nationale est le 95.7. La technicienne trouvée sur place le jour de la visite s’appelle Aida Diop. La fréquence de Radio Sénégal Internationale(RSI) est le 92.5. L’animateur Nico Ndiaye qui a assuré les explications a fait savoir aux étudiants que ladite radio méconnue au niveau local est plus écoutée par les Sénégalais de l’extérieur. Certains étudiants comme Yayelle Adja Affoué Kassé et Lamine Mandiang Diédhiou ont même eu droit à un direct de 2minutes pendant lequel ils répondaient aux questions dudit animateur. 
Le centre de distribution de modulation est juste utile pour le son, surtout pour ce qui est des signaux venant des stations régionales.
A la suite des studios, Mme Diouf a mené les étudiants dans la salle de rédaction de Radio Sénégal Internationale. Monsieur François Xavier Thiaw, secrétaire générale de la rédaction et coordonnateur des programmes ; par ailleurs formateur au Cesti a brièvement expliqué aux étudiants leur mode de fonctionnement.
La salle de rédaction est composée de six rédacteurs en chef et de huit chefs de Desk. Des conférences de rédaction sont souvent organisées pour améliorer quotidiennement le travail.
Après la présentation, les étudiants ont réclamés Tandakha Ndiaye, le spécialiste du sport le plus célèbre à RSI. Comme conseil, il a demandé aux étudiants de persévérer dans toutes leurs entreprises.
L’autre étape de la visite a mené les étudiants à la salle de rédaction de télévision. Alassane Cissé, secrétaire général de la rédaction qui se charge de la désignation des reporters a entretenu les étudiants de beaucoup de sujets. Notamment les réunions de rédaction qui se tiennent chaque jour à 10h pour ce qui est des sujets intemporels. Suite à l’interpellation de Seydina Mohamed Ababacar Gueye sur la faible médiatisation de la rts sur le retour de l’ancien président de la république Me Abdoulaye Wade, il a expliqué cet état de fait par les contraintes du service public. En effet, la RTS, structure de l’Etat se doit de vulgariser essentiellement son action. Alassane Cissé est sorti de la 25e promotion du Cesti.

La visite est bouclée au réseau de transmission de la boite dirigé par un certain Mame Samba. 

  

DAKAR-UCAD-CESTI: Ouverture de la journée d’intégration du Cesti

Aujourd’hui, Vendredi 09 mai 2014, le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information(CESTI), a démarré à 9h56mn ses journées d’intégration à la mythique case foyer. Le professeur Saliou Ndiaye, président de l’assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop a dirigé la séance de main de maître.

Au présidium, il y avait Papa Djibril Fall, président de l’amicale des étudiants du cesti qui a prononcé un mot de bienvenue. A sa suite, la parole a été donnée  à Madame Christine Agboton, veuve du parrain de l’événement Feu Alain Agboton arraché à notre affection un 07 mars 2004 à 53 ans. Ladite dame pour exprimer sa reconnaissance au cesti n’a trouvé rien de mieux que le mot Merci avant de donner une partie de la bibliothèque de son mari à l’école. Sous une forte émotion, elle a dit que la présente cérémonie est un fil ténu entre l’ici bas et l’au-delà.

Après est arrivé le tour du Directeur du Cesti, Monsieur Ibrahima Sarr qui a confié avoir été un ami de Alain Agboton. Il a aussi rappelé l’idéal panafricain que le cesti cultive depuis plusieurs années. « Métis interstice » et « Xoromsi » du défunt journaliste ont été aussi magnifiés par le directeur qui a qualifié Alain d’artiste, de poète et de billettiste.
Pendant sa prise de parole, le recteur de l’université, Monsieur Saliou Ndiaye a considéré la cérémonie comme un moment intense d’interaction entre le ludique et le pédagogique, un moment de communion entre jeunes venus d’horizons divers. Il a ensuite dépeint l’Ucad comme un concentré de nationalités, de visions du monde, d’école arc en ciel dotée d’ouverture vers la tolérance dans une vérité crue(responsabilité sociale de l’université) tout en étant rigoureux, un espace cosmopolite berceau de l’élite africaine sous domination coloniale, théâtre de grandes luttes idéologiques et politiques. 
En hommage au parrain, après l’avoir classé parmi  les diplômés de la 2e promotion du cesti,  on peut retenir ceci : « Alain était un Sénégalais d’ethnie béninoise garni de grandeur, de splendeur et de plénitude, un pédagogue émérite, un brillant conseiller en communication, un journaliste chevillé aux règles d’éthique et de déontologie, bref l’incarnation de l’intégration.
Il n’a pas non plus manqué de souligner que Alain fait partie des pères fondateurs  des cahiers de l’alternance. Il a aussi invité les futurs journalistes à lutter contre l’émergence d’une presse populaire, ignorante basée sur le profit et le mercantilisme sans oublier de les exhorter à la recherche d’un éclectisme culturel, au respect de l’altérité pour faire du cesti un levain fertile du raffermissement des liens.
Ensuite, Monsieur Mamadou Dramé, Directeur de cabinet du ministre de la communication et de l’économie numérique s’est prononcé sur la qualité de l’enseignement, credo du cesti et socle de l’approfondissement de la démocratie en Afrique. Pour ce qui est de l’accompagnement de l’Etat, il a promis l’annulation de la dette fiscale et l’adoption du code de la presse. Aux étudiants, il a demandé beaucoup de sacrifices pour être des meilleurs parmi les meilleurs  car Alain a fait du journalisme un sacerdoce, une vie a-t-il  conclu.
Un documentaire émouvant à la mémoire d’Alain a été visionné avant que Madame Ute Bocandé, chargée de programmes à la fondation Konrad Adenauer ne décrive le parrain comme un homme qui s’investit à fond dans tout ce qu’il entreprend, un croyant pratiquant de la charité. Elle a aussi passé en revue les relations qui ont lié Alain à leur fondation surtout avec les cahiers de l’alternance.
La voix entendue tout au long du documentaire est d’Emmanuel Millimono, étudiant cestien en 3e année option télévision.
Le professeur Babacar Diop, à l’Ucad depuis 42 ans et ex médiateur de l’Ucad a félicité l’amicale pour l’initiative et présenté le parrain comme son grand complice au sourire éloquent, intelligent et cynique. Par ailleurs, il a invité les futurs journalistes à réfléchir sur 3 aspects : le courage, le respect des droits humains et la veille.
Monsieur Mamadou Koumé, au Cesti depuis 38 ans a affirmé que c’est la première fois que la journée d’intégration prend cette dimension. D’après lui, comme billettiste, Alain n’a jusque là pas trouvé de remplaçant. Très proche du défunt journaliste, il a déclaré qu’il n’oubliera jamais le bonheur de l’avoir connu.
En lever de rideau, la troupe théâtrale « Toc Toc » nous a gratifié d’une magnifique interprétation d’un extrait du roman l’Etat d’urgence du professeur Oumar Sankharé,  Agrégé de Grammaire et de lettres classiques publié en 1995, mais toujours actuel. Dans la même foulée, ils ont déclamés avec une maîtrise déconcertante un poème dédié au Mali pour que ledit pays reverdisse dans une Afrique pleine de liberté.
Sans transition, les invités ont visités les locaux du Cesti et pris part à une collation à la salle Haby Camara.
Dans l’après-midi, les résultats des génies en herbe ont donné  pour finalistes les équipes de la 2e et 3e année qui vont croiser le fer le lendemain. La 1ère année n’a pas démérité.

Pour finir en beauté, le film-documentaire de Didier Awadi Les Etats-Unis d’Afrique, au-delà du Hip Hop, a été visionné à la Case foyer  par un maigre public. Ledit  film traduit un appel à l’engagement des Africains pour prendre en main leur destin.



mardi 6 mai 2014

DAKAR-MALIKA-SAINT-LOUIS MARIE GRIGNON DE MONTFORT


L’établissement fête ses journées culturelles
L’école privée catholique Saint-Louis Marie Grignon de Montfort basé à Malika, banlieue de Dakar,  a débuté ses journées culturelles hier Jeudi 24 avril 2014.

Pour l’ouverture des activités, y avait une kermesse de 9h à 13h suivi d’un défilé  des ethnies clôturé par un Sabar  avec plusieurs artistes comme Fatou Waré, danseuse et Ndèye Guèye junior jusqu’à 18h30.

Aujourd’hui, 25 avril 2014, à 8h, des sapeurs pompiers se sont adonnés devant les élèves à une démonstration suivie des finales de relais et de foot, et du match élèves contre professeurs. Après le déjeuner, s’est tenu la finale des jeux d’esprit suivie du défilé des princes, princesses pour le primaire et des rois, reines pour le secondaire.

Demain, samedi 26 avril 2014, à 8h, il y aura une messe. Cette dernière sera suivie par l’allocution du Directeur, du président des parents d’élèves et de la présidente du gouvernement scolaire, Laure Elisabeth Sène, de la 5e A choisie par vote mais aussi à cause de son mérite, sa discipline et son sérieux. Entre 11h et 13h, les différentes troupes, musicales et théâtrales de l’école vont se produire. Juste après le déjeuner, nous assisterons à la finale de l’élection prince/princesse et roi/reine qui sera suivie du tirage de la Tombola. A 17h, certains artistes comme Alioune Mbaye Nder, Ouzin keita, Edmond Flow, Guigui et le Groupe Safari vont se succéder sur le podium. L’entrée fixée à 1000f donnera accès à la Grande Soirée dansante qui s’en suivra.
Ces informations sont du président à l’organisation des journées culturelles de l’école, Monsieur Francis Thomas Diémé, professeur de Mathématiques et de Sciences de la Vie et de la Terre de la 6e à la 3e à l’Institution Saint-Louis Marie Grignon de Montfort.
Pour finir, nous nous sommes entretenus avec le nouveau Directeur de l’école, Frère Etienne Souleymane Ka qui a remplacé le Frère Patrice Mbengue. Auparavant, Frère Etienne était le Directeur du Collège du Sine da Fatick.


Il nous a expliqué que l’école  fut créée en 2007  par la Fondation Saint-Louis Marie Grignon de Montfort répartis en 3 branches que sont les frères de saint Gabriel, les pères Mont fortins et les filles de la sagesse. La congrégation est présente dans les diocèses de Dakar, Kaolack et Thiès. Il a aussi ajouté que le choix de la banlieue pour l’érection de l’école est guidé par le fait de vouloir offrir l’opportunité à la jeunesse du milieu des chances de réussite. Noble cause non !!!    

Culture / Cinéma : Critique du téléfilm à la mémoire de sinna

« A la mémoire de Sinna » est un court métrage réalisé par les étudiants de Ciné-Ucad encadrés par le professeur de cinéma Monsieur Abdel Aziz Boye. Il y est question d’une relation amoureuse intense entre deux jeunes étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques.

Dans le premier acte, la routine de vie des protagonistes est ponctuée par les cours dans les amphithéâtres, les études à la bibliothèque universitaire et les promenades délirantes à la corniche.
Le film s’ouvre sur un plan d’ensemble où les étudiants écoutent religieusement leur professeur qui les invite à toujours se rappeler de la notion d’éthique, fondamentale pour leur carrière de juristes.
Pendant que le couple discutait à la plage, Sinna annonce à son copain son voyage sur Thiès pour rendre visite à ses parents. La séparation est difficile. Pendant une de ses révisions, le mec reçoit un coup de fil lui signifiant l’urgence de se rendre dans la structure sanitaire du Centre Des Œuvres Universitaires de Dakar (C.O.U.D). C’est l’incident déclencheur. 
Une fois arrivé en compagnie de son meilleur ami, le docteur leur annonce sans porter de gants la mort de sa chérie dans un accident de la route. Les deux potes, médusés, demandent à voir le corps de la défunte pour en avoir la certitude. Là, en plus du fait que le caméraman n’a pas suffisamment exploité les plans psychologiques, le médecin également n’a pas fait preuve de professionnalisme en apprenant la disparition tragique aux concernés. N’en revenant toujours pas, notre acteur principal perd les pédales. Il laisse de côté la préparation de sa soutenance de fin d’études, fume à outrance, s’enivre, passe ses nuits dans les dancings et se triture les méninges à chaque remémoration des bons et beaux moments partagés avec sa dulcinée. Dans un premier temps, les appels à la raison de son professeur encadreur et de son meilleur ami n’y feront rien.
Cependant, par la suite, il se ressaisit, se remet au travail et réussit brillamment à sa soutenance. En guise de récompense, il s’est vu décerné une mention très bien par le jury. La dédicace est à sa très chère Sinna d’où le titre du film.
Concernant le langage cinématographique, la haute qualité des images et du son est à saluer, les angles de prise de vue sont intelligemment choisis et le cadrage est d’une appréciable netteté.
Notons aussi que pour de jeunes bizuths du cinéma ayant eux-mêmes écrits leur scénario, tournés et montés leur film, ce n’était pas du tout évident. Et au vu du magnifique produit à nous présenté, compte tenu des moyens limités dont ils disposent, les jeunes méritent de notre part de chaleureuses félicitations.
La musique agrémentée de paroles en toile de fond du film est assez originale et doit être promu. Pour donner plus de solennité à la soutenance, les étudiants auraient pu essayer de trouver des toges. En plus, les conditions de vies exécrables des étudiants auraient pu être mises en exergue en rassemblant dans la chambre des deux potes plusieurs étudiants. Même si ce n’était pas le premier objectif du film, cela aurait été « d’une pierre deux coups ». La fâcheuse habitude des sénégalais consistant  soit à ne pas respecter ses engagements, soit à ne pas venir à l’heure doit être bannie. Car c’est sans doute ce qui a conduit à la faible représentativité dans la salle de soutenance et dans la boîte de nuit. Philosophiquement parlant, le film traite d’un sujet très sensible : la mort. Cet étranger qui  ne toque pas à la porte de l’homme quand il s’amène. Ce mystère impénétrable dont l’être humain a très peur car menant vers l’inconnu.
Ce film est l’illustration parfaite que les étudiants ne savent pas que brûler des bus et affronter les forces de l’ordre. Ils sont aussi capables de tenir en haleine des spectateurs en les émouvant de la plus subtile des manières.


Tout compte fait, ce genre de film doit être soutenu par la direction de la cinématographie. Et j’ose espérer que sa participation au festival de Clap Ivoire lui vaudra un retentissant succès.