Photo d'arcchive |
Il est 17h. Un groupuscule
d’étudiants s’agite le long de l’avenue Cheikh Anta Diop. Aucun moyen de
locomotion ne passe. Tout est barré avec des pneus, de grosses pierres, des
barils, des troncs d’arbre et des débris d’herbe. Ne comprenant rien à ce qui se
passe, je demande le motif de ce désordre au premier venu. Voici son
récit. « Je m’appelle Modou Seck et suis étudiant en 1ère année
à la Faculté des Sciences Juridiques et politiques. Nous réclamons nos bourses
sociales. Vendredi dernier, on avait envoyé une délégation à la direction des
bourses. Après discussion, nous nous étions accordés sur le fait que le virement des bourses se
ferait le vendredi suivant et le paiement au plus tard ce lundi à 8h. Mais ce
matin, une fois au guichet, on se rend compte à notre grande surprise que
l’état n’est pas encore disponible. Dans la journée d’aujourd’hui, on a échangé
5 fois avec un responsable de la direction des bourses qui nous a promis un
règlement avant 15h. Toujours rien. La seule solution qui nous reste est le
blocage de l’avenue. »
Les forces de l’ordre sont arrivés à 17h20 dispersant tous
les récalcitrants avec leurs fameux lacrymogènes et annihilant ainsi toute
velléité manifestation violente.
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