L’objectif de cette
journée est de briser les barrières, et de renforcer la symbiose culturelle,
ciment de notre tissu social. Oumar Diagne, professeur titulaire des
universités, socio-anthropologue directeur du Cesti de 1996 à 2005.
La femme du
parrain, Gnagna Sidibé a grandement participé à la parution du livre de son
mari, à titre posthume. Ses efforts n’ont pas été vains. Tous les phénomènes
sociaux l’intéressaient. Ernest « Tous les cycles des nations sont les
feuillets d’un même livre ». Sa disparition a été durement vécue.
Souleymane Touré, étudiant en 3e année au Cesti, option télévision a
réalisé un documentaire poignant sur sa vie et son œuvre.
Oumar a représenté ce
qu’il y a de plus illustre dans la communauté universitaire. Il a permis a au
Cesti de garder la tête haute, quand a cessé la coopération avec le Canada. Il
y a un déficit énorme dans la qualité des débats en Afrique.
Le Cesti doit continuer d’être un creuset
d’échanges de l’élite intellectuelle africaine. N’Y a pas de commerce
intellectuel sans presse parce que le journaliste est un support. L’Afrique
doit relever le défi de la domination occidentale, qui profite de la faiblesse
de l’Afrique pour se développer. Lisons la tragédie du roi Christophe d’Aimé
Césaire, qui est plein d’enseignements. Oumar Diagne : un homme noble, de
finesse et de culture.
Ibrahima Ndoye, conseiller spécial du président de la
république Macky Sall, dit avoir reçu le meilleur compliment de lui, un jour
dans la cour du Cesti « Je vous aime, parce que vous n’êtes pas méchant.
Vous êtes mon fils spirituel ». Trois sortes de harcèlements selon
Oumar : le harcèlement primitif, le harcèlement diplomatique et le
harcèlement paradoxal.
Ne vous limitez pas à ce que vous avez, renouvelez vos
connaissances en permanence, aimait-il rappeler. La plupart de ses amis
d’enfance sont aujourd’hui cadres de la République : Hadjibou Soumaré,
Oumar Sankharé, l’actuel président, Macky Sall entre autres. La troupe
théâtrale Toc Toc a gratifié le public d’un spectacle oral inspiré du livre d’Oumar
Sankharé, ami d’enfance du défunt, l’Etat d’urgence. « Le peuple n’est
nulle part, il est là où son ventre se trouve ». Ibrahima Sarr, actuel
directeur du Cesti : « C’était un universitaire brillant et un homme
accompli. Je l’ai connu en Octobre 1993, après mon admission au Cesti. C’est
lui qui m’a pris du Soleil, pour m’emmener au Cesti en 2004.
Je lui dois une
énorme dette, que je ne pourrais jamais payer. Il avait une profonde
connaissance des médias, inter discipline, et évoluait avec facilité dans les
sciences de l’information et de la communication. Pour clore la cérémonie, une
image à l’effigie du parrain a été remise à sa veuve, Gnagna Sidibé. Un
cocktail et une visite des locaux du Cesti est prévu pour les invités.
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